past life

Si votre humain est au courant du surnaturel, merci de décrire comment ici. Veuillez rédiger l'histoire de votre personnage en 500 mots minimum. Cependant, cette section est vôtre. Sous forme de rp, de journal, de chronologie ou autre, c'est à votre choix.

L'enfance est une tige fragile qui a besoin d'appui.
Une bâtarde. Voilà comment les gens perçoivent les enfants comme moi, issu d'une infidélité. Est-ce que ça me touche ? Plus maintenant mais enfant, oui, ça me touchait. Il faut dire que les enfants ne sont pas tendre et que ma mère ne m'a jamais vraiment parlé de mon père. De ce fait, mon père ne me manquait pas trop. Enfin, c'est ce que je croyais. Au fond de moi, il me manquait une partie de mon identité. Une partie de qui je suis.
J'ai grandi à Dublin mais je ne sais pas pourquoi, j'étais toujours persuadée d'être incomplète et être fille unique ne m'aidait pas beaucoup. Je n'avais personne avec qui partager ce sentiment. Quand j'en parlais à ma mère, elle éludait mes inquiétude d'un revers de main.
Ce n'est qu'en 2003, pendant l'été que ce vide s'est comblé en moi. Cet été-là, j'ai fait la connaissance de la partie manquante du puzzle incomplet que j'étais. J'ai fait la connaissance de mon père mais aussi de mon frère et de ma sœur. Je n'étais plus seule et pourtant, un mur invisible se dressait entre nous. Petite fille à l'imagination fertile, je les imaginais en fugitif, en super-héros ou que sais-je encore. Malgré tout, malgré ce mur entre nous, un lien filiale existait. Un lien quasi immédiat avec ma sœur, Aiyanna.

Ma mère n'était pas ravie que je retrouve la partie manquante de mes racines. Avec le temps, je pense qu'elle a été vexée de n'être qu'une conquête, qu'une erreur de parcours et pourtant, elle l'avait laissé me reconnaître. Je ne portais pas le nom de ma mère mais celui de Arius McBride. Quoi qu'il en soit, elle fût contrainte de me laisser les connaître. J'en avais besoin pour me construire mais quand je revenais, elle passait son temps à m'interroger sur mon père, sa famille, au lieu de demander comment moi, sa fille, avait vécu les choses. Enfin bon, c'est le passé et elle m'aura appris une chose, qu'il ne faut jamais se mêler des affaires des autres.

Concernant le mur qu'il y avait entre moi et ma famille paternelle, il a volé en éclat le jour où Aiyanna m'a parler de leur véritable nature. Mon père, mon frère et ma sœur sont des loup-garous.
Fan de lecture et notamment de fantastique, j'ai eu du mal à y croire au début. Je pensais que ma sœur me faisait une blague, même si aucun signe d'humour ne se voyait dans ses yeux. Pour moi, c'était impossible et puis petit à petit, l'idée à fait son chemin dans mon crane et je me suis mise à les croire.
Je n'ai jamais demandé à les voir dans leur forme lupine. Dans mes livres, en général, il n'y avait plus rien de l'humain lors des transformations et je ne voulais pas risquer une attaque. Depuis, je garde leur secret. Un secret que j'emporterais dans la tombe.
Néanmoins, quand je sors, notamment quand il fait nuit, mon cœur se met à battre plus vite quand je suis entouré d'une foule, m'attendant à voir un prédateur et quand la panique est trop importante, j'appelle Aiya.

En ce qui concerne le reste, après le lycée, j'ai été à l'université mais je ne m'y plaisais pas. Je ne savais pas ce que je voulais faire de ma vie et les études ne m'aidait pas alors un soir, j'ai ouvert mon ordinateur pour commencer à écrire une histoire. Si au départ cette histoire m'était destinée, j'ai fini par le publier sur internet, pour avoir des avis, sous couvert d'anonymat. Quelques temps plus tard, un éditeur m'avait contacté en me demandant si j'avais d'autres histoires à lui proposer. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris mais j'ai rapidement regardé dans les vieilles histoires que j'avais écrite et que j'avais tenues secrètes. Six mois plus tard, mon livre était en librairie. Le succès était confidentiel au départ mais il a rapidement pris de l’ampleur. Ceci dit, personne ne sait que je suis derrière le pseudonyme de Ayriel Sauri depuis maintenant 8 ans.
C'est à peu près à la même époque que j'ai quitté Dublin et l'université sans vraiment donner d'explication. J'avais juste besoin de changer d'air après la disparition de ma mère.
Je sais que je parle d'elle mais sa disparition m'a fait un choc. Comme tous les jours, elle était partie pour travailler sauf qu'elle ne s'est jamais rendu sur son lieu de travail. Sa voiture n'a jamais été retrouvée et aucun mouvement sur son compte. Étant très secrète, je n'en parle jamais, même à Aiyanna, j'aurais trop peur de raviver tes blessures en elle.
En tout cas, me voici à Black Water depuis 8 ans maintenant. Je suis une écrivaine anonyme et pour qu'on ne me pose pas de questions sur l'origine de mon argent, je bosse dans un coffee shop.