| 15.05.20 13:47 Demetri RipleyLorem ipsum dolor sit ametcrédit avatar : MORPHINE. groupe : les canines rétractables, une soif insatiable, quelques gouttes nacrées perlant au bord de tes lèvres retroussées ; tu es un vampire, une créature de la nuit, voleuse de sang et de vie. âge apparente : on te donnerait la fin de la trentaine, voire le début de la quarantaine, environ quarante ans s'il fallait baser ton apparence physique sur les critères actuels. âge réel : huit cent dix-sept ans que tu erres sur terre, foulant le sol de différents continents, traversant les époques humaines sans vieillir d'une seule ride. allégeance : ton allégeance et ta loyauté vont à l'Ordre, même si tu estimes que les vampires gagneraient à se montrer moins cléments. origines : produit de l'aristocratie française, né en France en mille quatre cent trois alors qu'une énième guerre touchait la contrée. situation sentimentale : tu as fermé ton cœur, soucieux de le protéger, mais tu as ouvert tes draps pour compenser. orientation sexuelle : tu n'es pas regardant sur le genre de ton partenaire, seul la conquête puis la recherche du plaisir te stimulent, ainsi que la douleur, éventuellement. quartier : tu as un manoir à Bogside, éloigné de l'animation du centre-ville. arrivée à Black Waters : l'Irlande s'est ouverte à toi dans les années mille neuf cent. avatar : - Code:
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--><div><b>Jared Leto</b> // Demetri Ripley // <a href="#">profil</a></div><!-- Caractère (plein d’humour, chaleureux, taquin, intransigeant, sadique, intelligent, colérique, violent, rancunier, impatient, menteur, diplomate, opportuniste, de bonne compagnie, sociable, sévère, têtu.)
ParticularitésTu conserves des souvenirs de tes vies passées – puisque tu considères avoir mené différentes existences à différents endroits et différentes époques – dans l’une des plus grandes salles de ton manoir, à l’abri des regards inquisiteurs. Tu en as laissé peu s’approcher de tes trésors, anxieux qu’ils ne soient détériorés par la bêtise de tes pairs, et tu aimes les admirer en toute tranquillité. Qu’ils aient été acquis légalement, volés, que tu aies dû tuer pour les obtenir ou user de tes charmes, les souvenirs des périodes dont ils viennent te remémorent les moments disparus à jamais. Une collection que tu ne cesses d’agrandir, toujours aux aguets d’une perle rare.past lifeBaptiste de Laval de ton nom de baptême, tu vis le jour dans une période pleine de tension et de conflits. La guerre faisait rage depuis des décennies déjà, déchirant ton foyer et ta patrie, envoyant les hommes forts et vigoureux au front, ou plus officieusement à la mort, leur carcasse putréfiée dévorée par les corbeaux. De haute naissance, les problèmes financiers des petites gens échappaient à ton quotidien constitué de faste et de luxe, tu t’épanouissais en toute tranquillité dans le manoir familial, à l'abri de l'animation fiévreuse de la ville. Alors que la faim torturait l’estomac vide des bourgades alentours, le tien était toujours rempli, la fortune de ton père et le respect de ton patronyme t’octroyant une existence plus aisée que celle du commun des mortels. Un privilégié dans un monde sans pitié où la Mort se disputait les plus malchanceux, brisant ses jouets de ses doigts squelettiques, laissant dans son sillage les effluves nauséabondes du désespoir. Tout cela se dissimulait à ton regard enfantin, et tu n'effleurais qu'un infime pan de la réalité lorsque tu suivais ton père dans ses déplacements. En tant qu'héritier, sang de sa veine et chair de sa chair, l'avenir de ta lignée reposait sur tes épaules encore frêles de garçonnet. Des mèches brunes balayaient ton front et tes prunelles bleues observaient ton entourage avec une curiosité relative à la jeunesse, pleine d'interrogations et d'incompréhension. La France s’ouvrait à toi, ses vastes paysages de champs agricoles et de forêts, ses villes bondées qui t’effrayaient malgré toi mais qui t’emplissaient d’une excitation innocente, ses bourgs parsemés de ça et là sur les terres.
Tu faisais plus ample connaissance avec l’appréhension alors que tu préparais ton mariage. Bénédicte, ta future épouse, te lançait des coups d’œil intimidés à travers la salle de réception et tu détournais le regard, mis à mal par la boule dans ton estomac. Il s’agissait d’une union arrangée et même si tu étais préparé depuis ta plus tendre enfance à un tel destin, te retrouver face à face avec la femme qui partagerait ton existence et ton lit te rendait angoissé. Son charme insipide ne t’atteignait pas, pas plus que ses œillades indiscrètes et son tempérament trop calme. Elle ne te convenait pas, tu en avais la certitude, il te fallait une épouse de caractère au lieu de cette souris humaine. La mine sombre, tu écoutais distraitement ton père converser avec celui de la future mariée, tentant de te persuader de l’inexorabilité de ton mariage. Le bonheur ne s’atteignait pas uniquement par le biais familial, il te restait ta place dans la haute société française, et cette union servait à raffermir le pouvoir de ta famille, en plus de t'assurer la pérennité de ton héritage. Il fallait faire des sacrifices et c’était à ton tour d’y mettre du tien malgré tes sentiments mitigés.
Elle t’attrapa un soir, cette cruelle créature à l’aura ensorcelante ; elle t’enroula entour de son petit doigt, attachant une laisse invisible mais pourtant tangible contre ton cou où le pouls battait encore. Sa longue chevelure brune aux reflets chatoyants, ses yeux en amande luisant d’une lueur dangereuse. C’était une prédatrice mais tu l’ignorais, envoûté par sa voix cristalline, aux aguets du moindre de ses gestes, victime consentante de ses sortilèges. Un soir pluvieux, elle t’a conduit entre ses draps de satin, elle a caressa ta peau du bout de ses doigts, ses lèvres pulpeuses effleurant ton épiderme. Tu tremblais sous ses attentions, redevenu adolescent sous son regard impérieux, et alors que vous vous cambriez l’un contre l’autre dans le lit, tu sentis ta gorge être transpercée. Elle aspirait ta force, ce liquide vital si cher aux humains et avec lequel elle étanchait sa soif ; et toi, tu ne pouvais que gémir, gesticulant mollement contre sa poigne inextricable. Elle te prit la vie alors que ton sang maculait le tissu, mais le sien t’électrisa. Les jours suivants passèrent dans une douleur brumeuse, ton esprit tiraillé entre la conscience et le sommeil, chacune des parcelles de ton corps luttant contre la métamorphose qui s’opérait. Et elle, cette diablesse, se contentait de t’observer, un sourire surmontant ses lèvres qui te faisaient vibrer de désir quelques heures auparavant. Tu ne comprenais pas, mais elle t’avait assuré que tu te relèverais alors tu prenais ton mal en patience, soumis aux souffrances des vampires fraîchement changés. Tu l’avais suivie, tes songes entièrement tournée vers la belle créature à la démarche féline, n’en croyant pas ta chance ; tu avais raison, finalement.
Tu étais son jouet, le réceptacle forcé de ses sombres désirs, de ses envies déviantes. Cette femme n’en n’avait que l’apparence, tu ne pouvais concevoir qu’une âme repose en son sein ; sa cruauté s’abattait sur toi sans que tu ne puisse te défendre, impuissant face à ta créatrice, nouveau-né dans le monde de la nuit. Elle se moquait de ton consentement et de tes états d’esprit, convaincue que son emprise sur toi ne pouvait rivaliser avec ta répugnance. Ton nouvel état de vampire passait au second plan dans cet océan de souffrance qu’était devenu ton existence ; esclave de tes pulsions, de tes besoins, tu dépendais entièrement de sa volonté. Et elle résidait principalement dans le fait d’user ton corps à sa convenance malgré ta rage. Tu lui vouais une telle haine que tu te demandais parfois comment elle pouvait rester contenue à l’intérieur de toi mais elle attendait patiemment son heure, rêvant du moment où elle rendrait son dernier souffle, entassant les idées de vengeance dans un coin de ta tête. Les années qui suivirent restèrent à jamais gravées dans ta mémoire, réminiscences d’une période traumatisante impossible à occulter. Tes efforts étaient futiles mais tu ne désespérais pas, plus le temps filait et plus son attention à ton égard diminuait ; tu n’étais rien d’autre qu’un amusement passager, elle comptait sans doute te jeter après t’avoir vidé de ton désir de vivre. L’étendue de ta vie représentait une fraction de celle de ta créatrice et elle se plaisait à te le rappeler mais tu pris tu mal en patience, t’exhortant à l’inertie jusqu’au moment fatal, celui qui arriverait inéluctablement.
Elle l’enlaçait dans une étreinte amoureuse, son dévolu jeté sur ce jeune homme à la beauté renversante, sa pâleur laiteuse ressortant sur le couvre-lit carmin. Tu la regardais tandis que ses lèvres se portaient à sa carotide et qu’elle débutait son macabre projet et alors que les deux amants se mélangeaient, la pointe en bois s’enfonça dans le cœur de la belle. Un cri perçant se répercuta dans la chambre et la voix du jouvenceau se mêla à la sienne mais un geste de ta part et son corps retomba inerte sur le sol de l’antre d’amour. Tes pupilles se dilatèrent, virant au bleu sous l’excitation que tu éprouvais, sous la jouissance transcendante et spirituelle qui te submergeait. Tes lèvres s’incurvèrent, tes dents se dévoilèrent et tes crocs émergèrent alors que tu lui renvoyais l’ultime image qu’elle emporterait dans la tombe. Des relents d’auto satisfaction devaient émaner de toi à cet instant précis, celui qui marquait le commencement de ta vie de vampire libre. Rompus, les liens qui t’entravaient ; détruite, celle qui t’avait asservi. Son regard terrifié, figé sur toi à la dernière seconde, t’avait empli d’un plaisir infini que tu ne voulais pas oublier. Étonné de sentir de la chaleur sur ton visage, tu posais la main sur ta joue et fus étonné de découvrir des larmes roulant pour venir se perdre dans ton cou. La colère t’envahit subitement, de la colère envers ces larmes qui n’avaient pas lieu d’être, de la colère envers toi-même pour ne pas avoir arraché sa tête de ses épaules avant, et surtout, de la colère à l’encontre de cette peine incompréhensible que tu ressentais, quelque part dans les méandres de ton être. Jamais tu ne laisserais plus personne prendre ainsi l’ascendant sur toi.
La survie en tant que vampire isolé n’avait rien d’aisée et tu te tournais bientôt vers l’ordre, soucieux de gagner des relations, de te creuser une place dans ta nouvelle espèce. Celle-ci était établi depuis quelques décennies tout juste, son noyau situé en France, et tu aspirais à davantage qu’une existence passée à te dissimuler du genre humain dans des caves et des cimetières. Habitué à un autre genre de vie, le dépaysement te forçait à sortir de ta zone de confort et tu maudissais une fois de plus ton abominable créatrice. Ce serpent aux mots hypnotiques t’avait condamné à rebâtir ce que tes ancêtres avaient construit de leur main et de leurs habiles manipulation. Ta réputation t’était inutile parmi des vampires tous plus âgés que toi, tu perdais les bénéfices associés à son patronyme ; mais tu pouvais trouver de nouveaux alliés, gravir une nouvelle fois la pente raide de cette montagne qui t’avait poussé du haut de son précipice.
La Norvège, ces immenses contrées enneigées et glaciales, capable de venir à bout de celui qui n’était pas préparer à y séjourner. Tu la rencontras là-bas, inopinément, presque par accident alors que tu voyageais de continent en continent. Cette femme qui n’en n’était pas une non plus mais qui n’avait rien d’un vampire. Cette combattante, cette guerrière à la chevelure de blé et au tempérament de feu. Elle captiva ton attention et secoua ton petit univers que tu commençais à peine à maîtriser. Cette fougueuse succube te repoussait chaque fois que tu t’essayais à une approche, et la lassitude se joignait au désir tandis que tu t’entêtais, obstiné dans tes tentatives. Vous vous cherchiez l’un l’autre et dans ce ballet fait de va et vient, de violence et de passion, tu savais que quelque chose naissait entre vous deux, une entité qui t’incitait à demeurer dans les parages. Tu appris à la connaître bibliquement une fois, une seule et unique fois mais qui demeura un souvenir que tu chérirais durant les siècles à venir, avant de l’enterrer définitivement là où il ne pourrait plus venir te torturer. Elle s’appelait Valerya et avec elle, tu vis miroiter l’existence en compagnie d’une femme aux passions aussi extrêmes que les tiennes. Tu avais changé depuis la perte de ton humanité, depuis ton séjour dans la cage dorée de ta créatrice, depuis sa véritable mort. Au fond de toi se déchaînait toute l’avidité du vampire, et elle ne demandait qu’à émerger ; Valerya possédait la même, âme jumelle à la tienne, créature fatale et létale. Mais un jour, sans crier gare, elle disparut et ne reparut plus. Tu ne compris pas et personne ne savait où elle s’était éclipsée, alors tu continuas ton voyage, gardant en mémoire les souvenirs de la belle blonde et des moments partagés.
Tu débarquais dans le Nouveau-Monde, posant ton regard céruléen sur ces terres inhospitalières à perte de vue. Des défis attendaient les pèlerins fraîchement arrivés par bateaux et des peuples inconnus avaient leurs marques dans les gigantesques forêts, les vastes plaines que tu imaginais. C’était une chance de t’enrichir encore davantage, de devenir l’un des premiers à fouler ce monde plein de mystères. Ta solitude se dissipait au fur et à mesure que les siècles s’écoulaient, chacun emportant avec lui son époque et ses coutumes, et tu t’adaptais aussi bien que tu le pouvais. Valerya remontait quelquefois à ta conscience mais tu la chassais consciencieusement, désireux de t’extraire de cette boucle qui revenait sans fin. Tu connaissais le manège par cœur mais ta détermination et ta force de caractère te permettaient de garder la tête haute et hors de l’eau. Tu t’étais endurci, tu t’étais intensifié dans tes actions et tes choix. L’humain que tu avais jadis été ne subsistait plus, il avait disparu au cours des siècles passés et tu préférais le vampire qui trônait en lieu et place de ce mortel. Rien ne te résisterait, rien ne se mettrait en travers de ta route ou de tes objectifs ; la confiance ne te manquait pas mais augmenter ton capitale ne pourrait que t’apporter plus d’opportunités. Tu étais prêt à affronter les dangers insoupçonnés du Nouveau-Monde.
À présent à Black Waters depuis plus d’un siècle, tu y as pris tes marques, tu connais cette ville qui est devenue ta demeure et tu veux la voir prospérer – en même temps que toi.pseudonyme : waitasecond. âge : 25 ans. présence rp : fréquente. comment as-tu trouvé le forum : topsite. que penses-tu du forum : un gros coup de cœur, vraiment très très plaisant ! un mot à ajouter : je suis contente d'arriver parmi vous |