| 13.04.20 18:09 phoebe de biaseeverything is black, or white.
with a little bit of luck,
shy shades of gray.crédit avatar : .cranberry rang : ensorceleuse. l’héritage que son père lui a cédé quand la mort l’a emporté. une place qui reflète également une érudition presque prodigieuse et un dévouement probablement sans faille à hadès. familier : élégant et fin, un chat noir. la sobriété. après tout, que serait une sorcière sans son chat noir ? âge : fraîchement auréolée d’une vingt-quatrième bougie. allégeance : sa bonne foi est prisonnière des mains du maître du monde souterrain. origines : un doux mélange de parfums. le pétrichor irlandais mêlé aux effluves acidulés des cédrats italiens. situation sentimentale : esprit libre et cœur à prendre, mais peur de la vie à deux. orientation sexuelle : vous savez, même à cet âge on se pose encore bien des questions. quartier : à l’ombre des menaçants buildings de reinfrew, se devine le vaste appartement de la charmante sorcière. arrivée à Black Waters : quelle question ! cela fait déjà plusieurs années que les de biase se sont implantés à black waters… avatar : - Code:
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--><div><b>kaia gerber</b> // phoebe de biase // <a href="http://blackwaters.forumactif.com/u230">profil</a></div><!--  CaractèreLADYLIKE. Fille de bonne famille, attitude exemplaire et tenue irréprochable n’ont durant son enfance jamais été facultatives. « Tiens-toi droite. » par ci, « ne mets pas ton coude sur la table. » par là. Aujourd’hui, si la jeune fille s’est peu à peu émancipée de ces valeurs trop strictes, elle a su conserver une prestance et un charme singulier.
INWARD FACING. C’est sûr, les gens n’ont pas toujours été des plus bienveillants. Et quand l’on prend conscience que ces âmes hostiles sont peut-être bien plus nombreuses qu’on ne le pense, il n’est pas surprenant de se refermer lentement sur soi-même. Alors oui, Phoebe est une grande introvertie et peu étendu est son cercle d’ami, la solitude ne l’effraie pas. Néanmoins, si vous parvenez à transpercer, même d’une infime entaille, les remparts de pierre qui l’emmitouflent, attendez-vous à une amitié précieuse et solide.
INTENTED TO BE A BOSS. Aaah… L’indépendance. Fidèle à Hadès, oui, mais elle mène sa vie comme elle l’entend, bien que ça n'ait pas toujours été si simple. A dire vrai, elle ne sait toujours pas quels sont ses réels désirs, ses réelles motivations. Mais une chose est sûre, la louve solitaire se fiera toujours à son instinct. Ceux qui s’aviseront de lui dire quoi faire auront perdu la partie d’avance.
GLOOMY VISION. Si ça peut mal tourner, alors ça tournera nécessairement mal. Pessimiste par excellence, Phoebe ne peut s’empêcher d’élucubrer les scénarios les plus dramatiques. Peut-être a-t-elle trop souvent espéré moult efforts de la part des autres ? Peut-être a-t-elle trop souvent été déçue ? Alors maintenant, elle s'est armée contre les désillusions.
DID YOU SAY SEE-THROUGH? Pour la majorité de son entourage, Phoebe est un très grand mystère, un livre dont les pages seraient rédigées dans une dialecte abscons. Son esprit semble enveloppé d’une carapace si opaque qu’il semble impossible d’y démasquer ne serait-ce qu’un seul de ses sentiments. Une mine marmoréenne, voici ce qui arbore immuablement son joli minois.
OLD SOUL. Attirée indescriptiblement par l’ancien, le désuet. Elle est non seulement attachée aux vieux contes, mais fait aussi preuve d’une maturité exceptionnelle, exerçant avec brio un rôle considérable au sein de la société des sorciers. Elle s’est toujours sentie détachée des propos légers et frivoles des enfants, dotée probablement, déjà petite, d’un esprit mature et flegmatique.
ParticularitésMIDNIGHT IS THERE. Il y a plusieurs années déjà, dans la nuit noire et silencieuse, elles se sont immiscées et n’ont plus jamais pris la fuite. Les insomnies, les heures qui paraissent éternelles à fixer le plafond. Des flots fougueux de pensées qui remuent et frémissent sans cesse. Voici donc ce qui, depuis plusieurs années déjà, hante le sommeil de Phoebe qui s’égare le temps de quelques nuits par semaine.
DEAR ANXIETY. La voilà, l’anxiété, la vicieuse coupable de ce maraudage léthargique, qui ne quitte plus sa proie depuis les laborieuses années de l’adolescence. C’est elle qui est capable d’invoquer des torrents de pleurs, des frayeurs passagères ; c’est elle qu’on essaye de dissimuler lorsque tout va mal. Par chance, pour Phoebe, elle se fait de plus en plus distante mais un léger incident pourrait suffire à la libérer de sa torpeur.
ITALIAN STAMP. Sans doute quelque chose de moins dramatique: Phoebe, par sa famille lointaine et son attachement à son pays d'origine, a très vite appris l'italien. Il s'agit, bien sûr, d'un parler plutôt primaire car elle n'a que très rarement eu l'occasion de mettre à profit ses capacités. Son lexique le plus complet étant peut-être celui des injures, à force d'emportements de son père.past life Black Waters, une maison excentrée au sud de la ville. Une maison, ou plutôt un manoir, que l’on repère d’un seul coup d’œil, jonché sur une colline où s’entremêlent les branches frêles de pins menaçants. C’est ici que tout a commencé. Pour une minuscule sorcière, à peine l’âge de marcher, ce palais de pierre et de glace n’a jamais été qu’une prison de solitude. Et pour cause, enfant unique, adultes occupés, ennui profond, tourner en rond, tenter de s’amuser parfois, puis se faire rattraper par la lassitude. Ce quotidien, c’était celui de Phoebe.
Son père, Lazzaro de Biase, décédé peu après le vingt-troisième anniversaire de son héritière, était un ensorceleur réputé car issu d’une illustre famille de sorciers d’origine italienne, de très grande fortune et installée depuis au moins trois générations en Irlande. Il était passionné par son travail, mais néanmoins débordé. Bien qu’il eût décrit son amour pour sa fille comme inconditionnel, rares ont été les vrais moments passés ensemble. Sa mère, une irlandaise, qui jeune fille, portait le nom de Saoirse Murphy, exerçait le métier de préceptrice en histoire de la sorcellerie à l’Académie de la Noirceur et aidait éventuellement son mari à traiter certains dossiers du Conseil, avant de se retirer, à sa mort, dans une bien moins grande maison. Elle non plus n’a jamais réellement pris le temps de s’occuper de sa fille, probablement trop occupée à parfaire le dressage d’une table prête à accueillir les sorciers les plus hauts placés, à l’occasion de dîners luxueux.
Phoebe peut encore se rappeler ces nombreux repas pénibles et monotones, mais surtout les regards noirs de ses parents qui se posaient sur elle si ses malheureux petits coudes osaient frôler la table. Aaah… Des sorciers, elle en aura vu passer une infinité, sur ces chaises en chêne massif qui ornaient la salle à manger. Il n’était pas étonnant que les humains se faisaient rares, au sein d’une communauté longtemps persécutée et traquée, et sans grand étonnement, refermée sur elle-même. Mais ça ne l’était encore moins pour les membres de la famille de Biase, qui d’une part, s’étaient toujours grandement attachés à leur histoire et cultivaient une rancœur vive envers l’espèce humaine pour ses indénombrables massacres. D’autre part, un certain mépris était né du constat que, finalement, à quoi pouvaient bien servir des créatures dénuées de tout pouvoir ? Si respecter les règles de bonne tenue autrefois ne l’enchantait guère, Phoebe ne pouvait qu’approuver ses parents quant au rejet des êtres humains.
Comme tout jeune sorcier, et qui plus est destiné à un avenir prometteur, elle rejoint à l’âge de cinq ans l’Académie de la Noirceur, dont certains aspects lui étaient, par chance, déjà familiers grâce à sa mère. Sous la pression de parents élitistes, et plus tard, par le souhait de briser sa routine assommante, elle devint rapidement une élève prodige à la tête des classements. Seule, à la maison, étudier représentait pour elle un unique espoir pour combattre l’ennui. De toute façon, le dicton dit bien que meilleur est l’étudiant, meilleur est le sorcier. Et cela suffisait à la motiver. Son père, trop absent, ne l’a jamais ébloui ni fasciné, ça tombe sous le sens. Mais dès son jeune âge, intégrer le conseil comme lui était une chose qui l’attirait tout autant qu’elle l’intriguait. Sa réussite scolaire la confortait bien évidemment dans l’idée que cela puisse se réaliser un jour. Mais à côté de ça, il était inconcevable de prétendre que la scolarité de Phoebe n’ait été qu’une partie de plaisir. De nature réservée, car trop habituée à son cocon de solitude, la jeune fille eut beaucoup de mal à aller vers les autres, et ces derniers, probablement par jalousie, ne se montrèrent pas spécialement avenants. L’isolement, qu’elle avait finalement réussi à ignorer en se plongeant dans ses manuels scolaires à la maison, était parvenu à la pourchasser jusqu’à l’école. A l’adolescence notamment, il se montra particulièrement difficile à surmonter et ouvrit la porte à de multiples angoisses que Phoebe se résolut à braver seule, sans succès. Étrangement, cela n’altéra pas spécialement sa récolte de bons résultats et ne la terrifia pas non plus de l’école, mais plutôt des autres.
Finalement, l’évènement que tout jeune sorcier attend avec impatience arriva : la signature, le passage à l’âge adulte, l’occasion de changer de vie. A peine âgée de seize ans, de novice, elle devint enfin maître de son propre destin. Ce n’était pas tout, à présent, elle serait accompagnée de Dalia, féline à la silhouette élancée, dotée d’une courte fourrure de jais parfaitement lustrée, et dont le regard melliflu nous rappellent deux gemmes de citrine. Enfin un peu d’affection. Affirmer ainsi sa fidélité à Hadès impliquait aussi une décision importante pour cette nouvelle page qui allait se tourner. Enfant, elle aspirait à rejoindre le conseil, des sorciers talentueux et chargés de grandes décisions. Mais avec maturité et recul, était-ce vraiment la bonne décision d’endosser un rôle de si grande envergure pour un esprit si fragile ? Dans cet état d’esprit bien moins coriace qu’il l’est aujourd’hui, elle prit donc le chemin de la marginalité, pour tenter de s’épanouir, comme elle le pourrait. Sorcière externe, voici probablement là la plus grande déception des parents de Biase. Mais, à quoi bon les écouter, qu’avaient-ils vraiment fait pour elle ? Rien d’autre que l’entourer d’artifices et la garnir de froufrous. Elle suivit alors son propre instinct.
C’est ainsi que sept années, fatigantes et escarpées, passèrent. Entre temps, Phoebe avait pu quitter le manoir familial, pour se rapprocher des lieux de travail des multiples jobs auxquels elle avait pu s’adonner, mais aussi pour échapper aux fracassantes injonctions de ses parents qui souhaitaient « la remettre dans le droit chemin ». Elle se perdit à maintes reprises et ne parvint pas à trouver ce qui l’enthousiasmait vraiment. Parallèlement à tout ça, elle avait bien sûr poursuivi l’étude de la magie, car c’était finalement ce qui lui réussissait le plus. Peut-être inconsciemment, aussi, dans le but de mener à bien son objectif d’antan. L’inattendu arriva dans la nuit du deux au trois mars deux mille dix-neuf. Le décès de son père. Cela l’attrista sans doute plus que ce qu’elle aurait pu imaginer, mais l’avait-elle vraiment imaginé ? Pas vraiment, bien que les problèmes de santé du feu ensorceleur aient été un sujet qui à plusieurs reprises avait fait haussé les tons. C’est triste à dire, mais cet évènement, aussi tragique soit-il, fut en quelque sorte une révélation pour Phoebe. L’absence de son père au sein du conseil des sorciers, c’était à elle de la combler.
Alors, depuis plus d’un an maintenant, elle siège à la place de son père. La place qu’autrefois elle convoitait tant. Maintenant, elle se sent prête à assumer, peu importe les conséquences, un poids important sur ses épaules. Elle a encore de nombreuses faiblesses. Socialement, les quelques rencontres qu’elle a pu faire adulte l’ont conforté dans l’idée qu’elle n’était plus tout à fait seule mais elle reste sans surprise la louve solitaire qu’elle a toujours été. Côté relation, Phoebe a, on peut le dire, coupé les ponts avec sa mère ; la dernière fois qu’elle l’a vu ayant été l’enterrement et le dernier coup de fil datant de plusieurs mois. Sa vie semble toujours assombrie par quelques doutes, quelques nuages nébuleux, mais cette dernière année a fait place à quelques éclaircissements surprenants et inespérés. Pourvu que ça dure.
 pseudonyme : ezzie. âge : dix-sept ans depuis février! présence rp : le confinement va me permettre d'être active durant les semaines à venir! à la reprise des cours, je serai sans doute moins présente mais je ferai de mon mieux pour venir vous voir. comment as-tu trouvé le forum : j'étais sur ross creek sous le nom de charlee, alors arya m'a prévenu de l'ouverture de ce nouveau forum. que penses-tu du forum : incroyable. vraiment, le travail est dingue, tous les petits détails sont magnifiques et l'ambiance me plaît beaucoup. un mot à ajouter : eh bien, j'ai hâte de découvrir tous vos personnages et j'espère me plaire parmi vous!  |
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Bonne continuation. 
Va ma belle et affronte ton angoisse sociale 
